Aides au logement : 3 sigles, 3 situations

L’APL est la plus connue des aides au logement.

L’Allocation Personnalisée au Logement (APL) permet de réduire le montant du loyer ou de la mensualité d’emprunt en accédant à la propriété dans un logement ancien situé en dehors d’une zone tendue. Au CSF, nous rencontrons fréquemment des agents qui veulent acquérir leur résidence principale et bénéficier de l’APL. C’est la raison pour laquelle nos conseillers font une étude pour savoir s’ils sont éligibles au prêt conventionné ou au prêt d’accession sociale qui, chacun, donne droit à l’APL.

L’ALF ne s’adresse qu’aux locataires.

Vous recevrez l’APL en raison de la situation géographique de votre logement. Vous ne recevrez l’Allocation de Logement Sociale (ALF) en fonction de votre situation familiale : allocataires de prestations familiales, jeune ménage, femme enceinte… Depuis le 1er janvier 2018, l’ALF ne concerne plus les accédants à la propriété. Elle est soumise à des conditions de ressources et n’est valable que pour la résidence principale.

L’ALS, enfin.

Les  personnes qui ne bénéficient ni de l’APL ni de l’ALF peuvent recevoir l’Allocation de Logement Social (ALS). Cette aide est distribuée notamment aux personnes âgées, infirmes ou aux jeunes salariés. Un locataire recevra l’ALS pour sa résidence principale. Depuis le 1er janvier 2018, comme pour l’ALF, l’ALS ne concerne plus les accédants à la propriété. De même que pour les autres aides, l’ALS est versée sous conditions de ressources.

Avis CSF sur les aides au logement :

Le jeu en vaut la chandelle. Tout ce qui peut diminuer le coût de ce qui demeure le premier poste de dépenses des Français est important. Autant bien se renseigner car un grand nombre de personnes ne connaissent pas leurs droits. Le maquis des aides logement peut s’éclaircir sur le site www.service-public.fr